Le 8 mai 2017
La température n’est pas élevé ce matin dans le parc du Sajama. Nous nous levons tôt pour attraper le bus, il y a un seul bus et nous ne sommes pas sûrs d’avoir une place alors mieux vaut être là tôt. Nous retrouvons les Lorrains, et deux autres français qui ont grimpé sur le Parinacota, un des volcans proches du village. L’ambiance est bonne dans le minibus pour Patacamaya.
Nous prenons le temps de prendre un petit déjeuner léger au village: buñuelos et maté, il s’agit d’un gros beignet qui ressemble un peu à nos chichis des bords de mer. Nous embarquons ensuite dans un autre minibus pour rentrer à la Paz.
Le bus nous dépose sur les hauteurs, à « el Alto » une ville accolée à la Paz qui est à plus de 4100 mètres d’altitude, la vue sur la Paz et la cordillère est magnifique.
Après une bonne heure bloqués dans les embouteillages nous arrivons à notre hôtel favori. Le gérant nous accueille toujours aussi chaleureusement et nous retrouvons notre chambre et nos affaires, qu’il nous a comme d’habitude, gentiment gardé.
Le 9 mai 2017
Cela fait plusieurs fois que nous faisons des allers-retours entre la Paz et les alentours, pendant cette halte nous avons un objectif de taille, trouver des pellicules couleurs pour l’appareil photo de Rémi. La ville est un vaste marché mais pour trouver quelque chose de précis et rare il faut s’armer de patience et se glisser dans la peau d’un chasseur de trésor. Nous débutons nos recherches par les hauteurs de la ville, le gérant de l’hôtel nous a indiqué un quartier où l’on trouve des vendeurs d’appareils photos. Nos yeux brillent quand nous arrivons dans une première galerie dans laquelle se trouvent plusieurs magasins spécialisés, seulement tous ouvrent des yeux ronds quand on leur demande s’ils ont des pellicules. Certains nous conseillent d’aller quelques rues en contrebas. Nous poursuivons nos recherches de magasins en magasins, en demandant aussi à des vendeurs de rue, on nous indique parfois une direction mais les indications sont toujours vagues.
Quand on pense arriver au quartier situé en contrebas il y a des magasins d’électronique et malheureusement ils n’ont pas de pellicule non plus et nous encourage à aller plus haut… Après une après midi à tourner, nous rentrons bredouille.
Le 10 mai 2017
Le matin nous commençons à organiser notre départ vers le sud, nous n’étions pas décidé à aller à faire la fameuse visite du Salar d’Uyuni et du Sud Lipez car cela nous paraissait loin, onéreux et très très touristique. Mais après avoir discuté avec de nombreux voyageurs, nous changeons d’avis, ce coin semble incontournable!
Nous nous dirigeons d’abord vers le marché pour prendre notre petit déjeuner, cela fait sourire le gérant de l’hôtel, nous avons nos petites habitudes, un grand marché couvert à plusieurs étages abrite de nombreux stands dont plus d’une dizaine sont dédiés au petit déjeuner. Il y a beaucoup d’habitués qui viennent là tous les matins, prendre un café ou un thé accompagné d’un sandwich salé le plus souvent ou d’un beignet pour les plus gourmands. Chaque stand est tenu par une dame qui s’affaire dans un espace très restreint pour préparer le plat de chacun. La plupart des gens disent bonjour et s’attablent. Chaque échoppe à son petit banc, sa table étroite et une décoration originale, chaque chose a sa place et aucun espace n’est de trop. La mamita connaît ses clients et il est rare qu’elle leur demande ce qu’ils veulent. Après en avoir testé quelques uns, nous avons nous aussi choisi notre mamita, ses sandwich à l’avocat sont délicieux et elle est très avenante. Nous reconnaissons parfois quelques personnes qui s’amusent de nous voir attablés à leurs côtés de bon matin.
Nous faisons quelques courses et baladons un peu dans la ville, le soir nous dînons dans un petit restaurant libanais qui nous rend malade.