Le 25 avril 2017
Après ce temps de repos et de réflexion nous décidons de poursuivre notre périple vers la Bolivie, nous en avons entendu beaucoup de bien et comme notre itinéraire initial a été perturbé par les inondations qui ont dévasté une grande partie d’une région situé au Nord du pays, nous avons le temps.
Nous reprenons la route vers le sud pour rejoindre la Paz en Bolivie. Nous empruntons la même route que trois semaines auparavant quand nous étions allés aux alentours de Puno. Cette fois la vue sur le lac Titicaca a quelque chose en plus, on aperçoit la Cordillère Royale au loin. Une énorme chaîne de montagnes enneigées en fond de cette immense étendue d’eau bleue foncée, c’est incroyable comme paysage ! Rien que cette vue méritait que l’on revienne ici. Le trajet est comme d’habitude un peu hasardeux mais par chance pas de panne ou de problème sur la route. Nous passons la frontière sans trop d’encombre, c’est toujours très long mais on finit par y arriver.
Nous arrivons à la Paz et contrairement à ce à quoi nous nous attendions la ville est plutôt calme. Notre arrivée à Lima avait été un peu impressionnante, la foule, le bruit, les klaxons, partout, tout le temps, la circulation si folle… Ici nous retrouvons les collectivos auquels nous sommes habitués, les petit combis mais aussi des gros camions style américains avec d’énormes calandres, aménagés en bus. Ils sont superbes, de toutes les couleurs avec souvent des inscriptions, ils avancent très doucement en grinçant dans les rues pentues de la capitale et une fumée noire et persistante témoigne de leur passage.
Nous découvrons que le guide du Routard qui nous a souvent bien aidé dans le choix des hôtels au Pérou n’est pas à jour pour la Bolivie. Après avoir tourné un long moment, nous trouvons un hôtel correct dont l’accueil est bien sympathique et très peu cher, la chambre est à 60 Bolivianos, soit 7€50 la nuit!
Nous baladons dans les alentours et découvrons l’immense marché. Notre hôtel se situe juste à côté du marché aux sorcières. De nombreux stands couverts de bâches bleues abritent des petites dames pour la plupart assez âgées, assises sur un sac d’herbes ou un mini tabouret en bois, elles lavent, trient, mettent en sachets leurs plantes ou bien tricotent. De nombreuses préparations sont exposées, des poudres, des feuilles séchées, des liquides et des pierres de toutes les couleurs. De nombreux parfums se mélangent à l’approche du marché. Et le plus sympathique: une petite guirlande de fœtus de lamas séchés décore chaque boutique.
Progressivement nous comprenons que des stands de tous genre envahissent les rues, et ce dans une grande partie de la ville. Il y a un coin pour tout, les shampoings, les céréales, les outils, les robes, la peinture, on passe de l’un à l’autre sans s’apercevoir que l’on change de rue ou de quartier. La ville est un marché à ciel ouvert ou presque car certaines ruelles sont couvertes et abritées par des bâches et il est alors très facile de s’y perdre.
Le 27 avril 2017
Nous visitons le musée ethnographique dans lequel nous admirons différentes collections de tissus, poteries, et des masques très originaux ! Certains sont très anciens d’autres plus récents, il y en a de toute sortes, en bois, en tissus, en os, décorés avec des plumes en forme d’animaux, de diables, de totem…
Le midi nous testons une cantine locale de notre quartier, une soupe en entrée puis des œufs à la cubaine c’est bien moins goûteux qu’au Pérou mais nous sortons rassasiés.
Nous prenons le temps de visiter le centre historique mais aussi quelques expositions dont un peintre local original qui produit des œuvres naïves très colorées.